vendredi 7 décembre 2018

LA MAIN CRIMINELLE S'INVITE A LA NOCE - LE POISON À MARINGUES (1827)



DANS LA SĖRIE « CRIMES & FOLIES MEURTRIÈRES EN AUVERGNE »

Tout au long de la soirée des noces, polkas, valses, mazurkas et quadrilles se sont succédés dans un entrain endiablé aux accents nasillards de la vieille. Les invités sont partis, les jeunes mariés ont regagné leur domicile dans la maison également occupée par les parents du marié. Tout est calme … lorsque le silence de la nuit est rompu …

Depuis la chambre des jeunes époux des cris de douleurs succèdent à de sourds gémissements. Les parents du marié ont tout entendu et accourent dans l’appartement réservé à leurs fils.

Dans le lit est maculé de déjections, les époux geignent les pupilles dilatées. Le médecin de Maringues est rapidement sur place. Après un rapide examen des deux victimes, le praticien prend en aparté le beau-père : « Trop tard dit-il à voix basse, ces jeunes ont été empoisonné par une main experte » …

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UN COUTEAU PLANTĖ DANS LA NUQUE AU PALAIS DE JUSTICE d'ISSOIRE (1889)



DANS LA SĖRIE « ACTUALITÉ JUDICIAIRE DE LA FIN DU 19e SIÈCLE – REVUE DE PRESSE »
EN BREF


Depuis quelques temps, le couple Marie M… et Antoine T… qui tenait un débit de boissons à Saint-Donat vivait dans la mésentente au point que l’épouse était partie vivre chez ses parents à Espinchal. L’époux violent était cité à comparaître devant le tribunal correctionnel d’Issoire pour coups et blessures sur ses beaux-parents.

Marie M… attend devant la salle d’audience. Antoine T… s’approche d’elle et lui assène un couteau dans le cou. L’arme pénètre dans la nuque sur une longueur de sept centimètres. Le docteur Sauvat intervient et a toutes les peines pour retirer le couteau planté dans le corps de la jeune femme.

La malheureuse décède de ses blessures quelques jours plus tard …. Traduit devant la Cour d’Assises du Puy-de-Dôme, la comparution du meurtrier a lieu le 19 novembre suivant.

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jeudi 15 novembre 2018

COUPS DE FEU MORTELS À VERTAIZON (1897)



DANS LA SĖRIE « ACTUALITÉ JUDICIAIRE DE LA FIN DU 19e SIÈCLE – REVUE DE PRESSE »
EN BREF


Madame Mandosse âgée de 88 ans , riche bourgeoise, veuve d’un capitaine de cavalerie, vivait entourée de son personnel de maison. Il y avait là le couple Reignat, lui assurait les fonctions de jardinier tandis que son épouse était la cuisinière de la maison. A ce duo, était associé une domestique en la personne de Lisa Missonnet.

Tout à côté, vivait paisiblement un couple de paysans lesquels avaient un fils dont la personnalité leur donnait bien du tracas.

Le 22 février 1897, le jeune voisin, armé d’un poing américain et d’un revolver , avait jeté son dévolu sur les biens de Madame Mandosse. Au cours de l’équipée sauvage, l’individu fait usage de son arme sur Antoinette Reignat, Lisa Missonnet et Madame Mandosse. La cuisinière et la jeune Lisa sont également victimes de violences en tous genres …

Antoinette Reignat décède le 12 mars suivant…. Le légiste conclut que les coups reçus sont à la cause du décès….



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L’ASSASSINAT DE ÉNIGMATIQUE M. DUPORT (1798) – JOB



DANS LA SĖRIE « CRIMES & FOLIES MEURTRIÈRES EN AUVERGNE »

M. Duport était arrivé à Job en 1793 avec une grosse malle en guise de bagages. Installé dans une coquette maison, il avait su s’attirer la sympathie de ses voisins. Il menait une existence paisible et tout laissait à croire qu’il était fort riche. Les villageois étaient persuadés que sous ce personnage distingué et cultivé se cachait un aristocrate que La Terreur révolutionnaire avait poussé vers les discrètes profondeurs de l’Auvergne.

En 1798, M. Duport vivait toujours dans cette maison et sa présence faisait partie du quotidien. Un beau matin de juin , les volets ne se sont pas ouverts. Inquiets, les voisins attendirent quelques jours pour fracturer la porte d’entrée.

Quel horrible spectacle ! Le corps du vieillard à demi décapité gisait dans la salle à manger. L’annulaire gauche avait été sectionné pour s’emparer de la bague enrichie d’un diamant . Des piles de linge ensanglanté jonchaient le sol, oui, l’assassin avait cherché le magot de M. Duport.

Qui était M. Duport ?, qui avait perpétré cet acte odieux relevant de la barbarie ? Quelques jours avant la découverte du crime, un personnage inconnu était arrivé à Job. L’homme d’une certaine élégance avait demandé le chemin qui conduisait à la maison de M. Duport….

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mercredi 10 octobre 2018

LE BRACONNIER DU BOIS DE LA COMTĖ (15 AOÛT 1802)



DANS LA SĖRIE « CRIMES & FOLIES MEURTRIÈRES EN AUVERGNE »

En ce début d’août 1802, François R… le Chef des gardes-chasse se fait rappeler à l’ordre par son patron pour qu’il « pince » une bonne fois pour toutes ce satané « La Fouine » braconnier de profession dont les talents s’ exercent sur le territoire du « Bois de la Comté » et dont les produits de son activité sont vendus aux yeux et à la vue de tous sur le marché de Vic-Le-Comte.

Deux jours plus tard, le hasard met en présence les deux hommes dans une auberge de Manglieu. Devant les clients attablés, les propos échangés entre eux ne laissent aucun doute sur la nature de leurs relations plutôt tendues.

Mais au matin du 15 août, c’est justement dans ce « Bois de La Comté » que l’on découvre le corps du garde-chasse abattu d’un coup de fusil. La victime n’était pas seule dans les parages … « La Fouine » était là pour relever quelques-uns de ses collets … et un témoin affirme l’avoir vu sortir du bois.

« La Fouine » devient le suspect idéal…

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DRAME DANS L'ĖGLISE DE LARODDE - UNE NOCE VITRIOLÉE (1894)



DANS LA SĖRIE « ACTUALITÉ JUDICIAIRE DE LA FIN DU 19e SIÈCLE – REVUE DE PRESSE »
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C’est jour de fête à Larodde (Puy-de-Dôme) … Le séduisant Jacques de la commune de Trémouille-Saint-Loup unit sa destinée à non moins belle Marie du hameau de Fouroux. Les hommes s’étaient endimanchés tandis que les femmes avaient pris leurs plus belles toilettes.

Et voilà que le cortège pénètre dans l’église de Larodde. Tandis que le futur plonge sa main dans le bénitier, il reçoit en plein visage le contenu d’une fiole de vitriole. Affolement général, l’auteur de l’attentat est vite démasqué puis dénoncé aux gendarmes de Tauves …
L’affaire va trouver son épilogue quelques jours plus tard, lors de l’audience du Tribunal Correctionnel d’Issoire.

Récit et surtout les mobiles de cette agression …



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jeudi 6 septembre 2018

HORRIBLE ASSASSINAT À SAINT-DIDIER-D’ALLIER (Haute-Loire) - MAI 1891



DANS LA SĖRIE « ACTUALITÉ JUDICIAIRE DE LA FIN DU 19e SIÈCLE – REVUE DE PRESSE »
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Le lundi 18 mai 1891, entre six et sept heures, un aubergiste de Saint-Privat et un cultivateur de Saint-Didier –d’Allier, se rendent de compagnie dans cette dernière localité, quand près du ruisseau qui fait la limite des deux communes, ils aperçoivent le cadavre de Frédéric Rousset, bouvier à Saint-Didier, chez le fermier du château. Frédéric Rousset avait trente-un ans.

Le cadavre est tourné la face contre terre entre deux pierres dont l’une a servi de marteau. La tête, réduite en bouillie, a été fracassée à l’aide de l’une des pierres qui pèset treize livres. Les poches de la victime ont été retroussées, …..



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LA GUILLOTINE À RIOM – 9 février 1933



DANS LA SĖRIE « CRIMES & FOLIES MEURTRIÈRES EN AUVERGNE »

DANS L’ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES JUDICIAIRES ET DE LA VINDICTE POPULAIRE
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LA GUILLOTINE À RIOM – 9 février 1933
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Un crime est découvert le 16 mars 1932 à Saint-Georges-de-Mons (Puy-de-Dôme). Cette nouvelle jette l’épouvante dans les montagnes d’Auvergne. Deux femmes âgées respectivement de 62 et 63 ans ont été lâchement assassinées. La propriétaire de la maison située au lieu-dit « Les Bruyères » occupait la maisonnette depuis 1926 . Vivait dans la même maison, une de ses amies d’enfance, veuve de la Grande Guerre. L’affaire connue, spontanément, un cultivateur du village de Mazal vint déclarer qu’il avait entendu un coup de fusil la veille vers les 20 heures.

Très vite, les enquêteurs considèrent que le vol est le mobile du crime. Un suspect est interrogé par les enquêteurs et après un interrogatoire de quatorze heures, il reconnait l’assassinat des deux femmes. Présenté au Juge d’Instruction, il est écroué à la Maison d’Arrêt de Riom.

Le procès de Marien Evaux se déroule aux Assises du Puy-de-Dôme les 25 et 26 octobre 1932 où il est condamné à la peine capitale. Au cours des débats, l’assassin refusera d’indiquer l’endroit où fut caché le produit du vol, à savoir titres et espèces.

L’assassin est condamné à la peine capitale. L’exécution est prévue pour le 9 février 1933 devant la porte d’entrée de la Maison d’Arrêt.

Dans ses éditions des 9 et 10 févier 1933, « Le Moniteur du Puy-de-Dôme » rapporte avec moult détails l’application de cette décision de justice….



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