mardi 14 décembre 2021

LA VEUVE BOLOGNE ET SA FILLE DE 15 ANS PÉRISSENT DANS LES FLAMMES - L’INCENDIAIRE-ASSASSIN D’ESPINCHAL (1826)



DANS LA SĖRIE « CRIMES & FOLIES MEURTRIÈRES EN AUVERGNE »


Dans la nuit du 28 au 29 novembre 1826, dans le village d’Espinchal (Puy-de-Dôme), la maison de la Veuve Bologne est détruite par un incendie. On déplore deux victimes, la propriétaire et sa fille de 15 ans.
Mère et fille possédaient une certaine aisance et cela se savait. De plus, Marguerite Bologne âgée de 60 ans était une femme de précautions et la cause de l’incendie n’était certainement pas naturelle aux yeux de ceux qui connaissaient bien ses habitudes.
Les soupçons se portèrent sur un individu qui travaillaient de moins en moins et dont les dépenses paraissaient extraordinaires … et qui, de surcroit, venait de régler quelques dettes.

Rien de tel pour attirer l’attention de la maréchaussée de Besse qui diligenta une enquête ….

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DRAME DE LA MISÈRE ET L’INDIGENCE - ABOMINABLE INFANTICIDE À CHASTEL (1862)



DANS LA SĖRIE « ACTUALITÉ JUDICIAIRE DE LA FIN DU 19e SIÈCLE – REVUE DE PRESSE »
EN BREF


Dans le département de la Haute-Loire, entre 1807 et 1880, une vingtaine d’infanticides furent recensés. Mais pour les observateurs, ce chiffre paraissait fort minoré par rapport à la réalité. La lecture de certains dossiers font froid dans le dos…
Gestes inhumains face à l’ignorance et le regard des autres … Honte suprême de la femme sans mari ? Solitude du déshonneur ?

Dans le hameau de La Boisserie sis sur la commune de Chastel en Haute-Loire vivait une veuve mère de cinq enfants. Enceinte d’un enfant non désiré, dès son accouchement, elle avait frappé le nouveau-né avec un instrument tranchant qui avait entrainé la mort.
Le cadavre de l’enfant découvert par des voisines portait des marques de morsures provoquées par les chats de la maison….

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jeudi 11 novembre 2021

AVEC SON FRÈRE, LA MĖGĖRE DE MONS JETTE SON ÉPOUX DANS LE PUITS (1858)



DANS LA SĖRIE « CRIMES & FOLIES MEURTRIÈRES EN AUVERGNE »


Dans le bourg de Mons près de Randan, la Maria femme de mauvaise réputation (on prétend même qu’elle vit en concubinage avec son frère) prend dans ses filets le brave Etienne de Luzillat.
Et le contrat de mariage établi pour l’occasion permet au dernier survivant de bénéficier l’usufruit des biens mis en commun . Elle, qui n’a pas le sous et lui qui est considéré comme fort riche … la Maria fait une affaire !

On célèbre les noces, mais pour Maria, pas question de vie commune … Le pauvre Etienne est obligé de retourner chez sa mère. IL va tenter une énième approche de sa légitime et se rend à Mons en fin de soirée, il est 7 h et demi du soir.

Deux heures plus tard, dans l’obscurité de la nuit, la Maria se précipite dans la rue en criant « Au secours, au secours, mon mari est tombé dans de puits de la cour » …
Mais Etienne ne s’est certainement pas retrouvé par hasard au fond du puits….

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HAINE AU VILLAGE DE MÉZÈRES PRÈS DE SAUGUES (1881)



DANS LA SĖRIE « ACTUALITÉ JUDICIAIRE DE LA FIN DU 19e SIÈCLE – REVUE DE PRESSE »
EN BREF


Le hameau de Mézères ne comprend que trois maisons, et les relations entre les familles V… dits « Roussel » et Reymond étaient plus que tendues. Pensez-donc, le père Reymond avait acheté le domaine voisin des « Roussel » quelques années auparavant.

Et d’entrée, les « Roussel » vouaient une haine féroce à l’égard de ces nouveaux voisins. Les fils « Roussel » de nature sauvage et violente menaçaient de mort les membres de la famille Reymond qui vivait dans une tyrannie quasi quotidienne .

Il était onze heures du soir, alors que père et fils Reymond regagnaient le domicile familial, les irascibles frères « Roussel » se déchainèrent contre leurs voisins. Le père Reymond y laisse la vie, Jules le fils est laissé pour mort…..

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mardi 12 octobre 2021

LA TENTATION DE L’ADULTÈRE… LA BELLE BOULANGÈRE EMPOISONNE ÉPOUX ET ENFANTS (THIERS 1874)



DANS LA SĖRIE « CRIMES & FOLIES MEURTRIÈRES EN AUVERGNE »


A La Vidalie, faubourg de Thiers, un boulanger s’était installé et notre homme rude travailleur gagnait très bien sa vie et son ménage ne manquait de rien. Mais pour les clients de leur boutique, le couple présentait une certaine anomalie. Si le boulanger était abominablement laid, son épouse présentait un aspect tout à fait différent. Plus que jolie, ravissante avec ses cheveux d’ébène, ses yeux de velours noirs, ses lèvres de sang et ses dents d’une éblouissante blancheur, elle attirait sans le vouloir les cœurs des hommes.
L’un d’entre eux lui fit un brin de causette et au grès du temps elle tombe sous son charme. Mais dit-elle, « je ne suis point veuve » et le galant de la convaincre d’éliminer l’époux gêneur . Un piège pour la belle boulangère ! ….

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LA DOSE DE STRYCHNINE AVAIT DE QUOI DONNER LA MORT À UNE VINGTAINE D’HOMMES… LE PROCÉS D’UN EMPOISONNEUR - SAUGUES (1892)



DANS LA SĖRIE « ACTUALITÉ JUDICIAIRE DE LA FIN DU 19e SIÈCLE – REVUE DE PRESSE »
EN BREF


Un quidam qui vivait tant bien que mal des produits de son braconnage, avait ouï dire que son oncle Pierre Meyronneine avait reçu une bonne somme d’argent.
En l’absence de ce dernier, le braconnier pénètre dans sa maison, fait main basse sur le butin et prend soin, avant de quitter les lieux, de verser de la strychnine dans le verre utilisé journellement par l’oncle Pierre….

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samedi 11 septembre 2021

L’ASSASSINAT DU COL DES GOULES (1826) - LA VENGEANCE D'UN AMOUREUX ÉCONDUIT



DANS LA SĖRIE « CRIMES & FOLIES MEURTRIÈRES EN AUVERGNE »


Au pied du Col des Goules près d’Orcines, le 3 octobre 1826 , un jeune berger de 15 ans qui menait ses moutons au pâturage et passait à proximité d’un gros buisson, découvrait le corps de Miette.
La scène était si violente que l’on crût à l’acte d’un sadique.
Mais les policiers clermontois prirent soin d’en savoir plus sur la victime. Domestique sans histoire dans une maison bourgeoise de la cité arverne, elle avait été la cible bien involontaire d’un « amoureux » convulsif qui voulait absolument l’épouser.
Econduit, l’homme nourrissait à son égard tellement de haine qui allait le conduire à des actes les plus abjectes et infâmants….

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A COLLAT, LE SCIEUR DE LONG EMPOISONNE LE BIENFAITEUR DE SON ÉPOUSE … ( 1846)



DANS LA SĖRIE « ACTUALITÉ JUDICIAIRE DE LA FIN DU 19e SIÈCLE – REVUE DE PRESSE »
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A Collat, paisible bourg de Haute-Loire, le 13 mars 1846, Vital Pascal, après plusieurs jours d’angoisses et de souffrances atroces quittait ce monde.
Célibataire et connu pour sa générosité, il avait légué tous ses biens à sa petite nièce. Cette dernière avait épousé un solide gaillard qui lui avait donné trois enfants. Mais l’homme violent avait bien du mal à supporter la présence de ce grand oncle gênant.
Il prit la décision de l’empoisonner et cet acte fut sur le point de passer inaperçu au point que les médecins ne purent se prononcer de façon certaine sur les causes de la mort. Mais pour l’opinion publique, le décès de Vital Pascal devenait de plus en plus sujet à caution et les témoignages qui faisaient jour amplifiaient la suspicion….

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lundi 14 juin 2021

L’ASSASSIN REVIENT SUR LES LIEUX DE SON CRIME … LE COMTE ET LA COMTESSE ASSASSINÉS AU CHEIX (SAINT DIÉRY – 1799)



DANS LA SĖRIE « CRIMES & FOLIES MEURTRIÈRES EN AUVERGNE »


Un cheval déferré et voilà l’attelage du Comte et de la Comtesse contraint de faire étape dans le village du Cheix situé près de Saint Diéry.
Le couple est attendu à Issoire, pas question de perdre du temps. Avec difficultés, on réquisitionne le maréchal ferrant et le temps de poser de nouveaux fers au cheval, un violent orage s’abat. Pas question de reprendre la route tout de suite. Le Comte s’impatiente et ne veux pas passer la nuit à l’auberge.
Il est dix heures du soir, sous la lune brillante, le voyage en direction Issoire peut reprendre.
Quelques minutes après le départ, un coup de feu dans le silence de la nuit, puis un second ….

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LASSÉ D’UNE EMPRISE EMBARASSANTE, IL FAIT FEU À TROIS REPRISES …HOMICIDE À MORIAT (1898)



DANS LA SĖRIE « ACTUALITÉ JUDICIAIRE DE LA FIN DU 19e SIÈCLE – REVUE DE PRESSE »
EN BREF


En cette fin du 19e siècle, les jurés de la Cour d’Assises du Puy-de-Dôme ont été confrontés à une affaire qui concernait deux hommes (accusé et victime) dont la nature des relations ne trouvaient pas, à l’époque, leur place dans la société et encore moins dans les prétoires de l’institution judiciaire.
Des lettres dévoilées par le Président de séance mettent mal à l’aise l’accusé …
A la barre des témoins vont se succéder gendarmes, le châtelain, le curé du village, des familiers …, autant d’affirmations et de jugements préconçus et partisans. En dernier, le Maire beaucoup plus tolérant que la majorité de ses administrés apportait, à sa manière, un témoignage mesuré à l’égard tant de l’accusé qu’à celui de la victime….

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dimanche 9 mai 2021

CONDUIT A L’ÉCHAFAUD, EN CHEMISE, PIEDS NUS ET RECOUVERT DU VOILE NOIR ... - LE PARRICIDE DE CHAURIAT (1831)



DANS LA SĖRIE « CRIMES & FOLIES MEURTRIÈRES EN AUVERGNE »


Au 19e siècle nos anciens ont côtoyé le parricide comme exacerbation des violences familiales…
Le code pénal napoléonien revenait aux pratiques de l’ancien régime. L’article 13 du Code pénal du 12 février 1810 prévoyait que « Le coupable condamné à mort pour parricide, sera conduit sur le lieu de l'exécution, en chemise, nu-pieds, et la tête couverte d'un voile noir ». Vingt ans plus tard, cette condamnation fut appliquée à l’encontre d’un habitant de Chauriat (Puy de Dôme), qui avait exécuté son père à coups de bêche…
La pratique de ce châtiment à l’égard des auteurs de parricide perdurera en France jusqu’en 1909.

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TROIS ENFANTS DE 3 À 10 ANS PÉRISSENT ASPHYXIÉS … LE FEU VENGEUR ET CRIMINEL PRÈS DE SAUGUES (1878)



DANS LA SĖRIE « ACTUALITÉ JUDICIAIRE DE LA FIN DU 19e SIÈCLE – REVUE DE PRESSE »
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Un habitant du village de La Veysseyre (Commune de Saugues) avait perdu un procès contre le sieur Domaizon propriétaire dans le même village.
L’individu ne veillait qu’une occasion pour se venger de cette décision de justice . Visant une écurie, propriété de Domaizon, et l’opportunité d’y mettre le feu, il passa à l’acte. Le bâtiment fut vite ravagé par les flammes. La maison jouxtant l’écurie appartenait Jean Limozin et à l’étage de laquelle, trois jeunes enfants dormaient. L’épaisse fumée qui se dégageait de l’incendie eut vite fait d’asphyxier les petites victimes…. Lire l'article...
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lundi 12 avril 2021

UNE JEUNE FILLE DE 19 ANS MASSACRÉE A COUPS DE HACHE PAR SA MÈRE DRAME SANS NOM AU DOMAINE DE LAFOURNEIX (ANZAT-LE-LUGUET - 1857)



DANS LA SĖRIE « CRIMES & FOLIES MEURTRIÈRES EN AUVERGNE »


Lors du procès d’assises tenu à Riom en août 1857, dans l’acte d’accusation on pouvait lire :
« … La justice y fit les constatations suivantes : Dans la cave gisait le cadavre de l'infortunée Miette G…, nu-tête, vêtue d'une robe, d'un tablier, les pieds chaussés de bas. La jeune fille était étendue le dos contre terre, les jambes à demi fléchies sur le ventre ; Au cou existait une plaie béante transversale, résultat d'une incision faite par un instruisent tranchant ébréché ; qui avait pénétré jusqu'à la colonne vertébrale. La tête, reposant dans une mare de sang, présentait au front une large ouverture opérée par un instrument contondant ; des lambeaux de chair environnaient cette plaie. Un œil, une partie de la mâchoire avaient été déchiquetés, dévorés ou emportés par les rats ; une hache ensanglantée était appuyée contre le mur ; sur les parois inférieures duquel on apercevait de nombreuses éclaboussures de sang. »

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SA COUSINE LUI VOLAIT DES RAVES - ON DÉCOUVRE SON CADAVRE ATROCEMENT MUTILÉ (CÉAUX D’ALLEGRE – 1857)



DANS LA SĖRIE « ACTUALITÉ JUDICIAIRE DE LA FIN DU 19e SIÈCLE – REVUE DE PRESSE »
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Un habitant de Céaux d’Allègre avait remarqué qu’on lui volait des raves dans un champ situé non loin du hameau . Dans la nuit du 4 au 5 novembre 1857, il se rend dans ce champ, annonçant que s’il y rencontre quelqu’un, on en parlerait le lendemain.
Le lendemain, on trouve dans ce champ le cadavre affreusement mutilé d’ Angélique B… , cousine germaine de l’accusé. Cinq côtes brisées, de nombreuses et profondes contusions sur toutes les parties du corps témoignent de la violence des coups qu’elle a reçu.

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mardi 9 mars 2021

ADULTÈRE, ALCOOL, AMOUR FILIAL, DES VIES DISSOLUES … SAINT GERMAIN LEMBRON - CRIME AU MOULIN DU MARRET (1851)



DANS LA SĖRIE « CRIMES & FOLIES MEURTRIÈRES EN AUVERGNE »


Originaire du Cantal, Agnès et son mari étaient partis travailler aux environs de Paris. Le ménage n’était guère uni. Agnès était jolie, légère, aimant la bonne chère et s’accommodant mal du caractère violent d ’un époux fort jaloux...
Mais elle n ’avait guère cure des soupçons de celui qui lui avait donné son nom ; elle s’en soucie même si peu, qu’elle le trompe assez volontiers. Condamnée pour adultère, Agnès et ses enfants quittent Paris pour l’Auvergne. Mais le mari obtient la garde des enfants et Agnès se retrouve seule.

Dix ans passent et Agnès demande à revoir ses enfants. Le mari prend la direction de Saint-Germain-Lembron et la rencontre avec Agnès ne se passe pas dans la sérénité. Le lendemain, Agnès est retrouvée morte, l’artère fémorale tranchée au couteau….

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POUR QUINZE DÉCALITRES DE POIS VERTS … FRATRICIDE, TENTATIVE D’ASSASSINAT, TENTATIVE DE PARRICIDE À VAZEILLES-LIMANDRE (1834)



DANS LA SĖRIE « ACTUALITÉ JUDICIAIRE DE LA FIN DU 19e SIÈCLE – REVUE DE PRESSE »
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M. François F…, également maire de Vazeilles, avait réuni le 17 aout 1834, toute sa famille, y compris ses deux gendres, pour battre le grain provenant de sa récolte. Cette opération s'était effectuée sans incident, lorsque le soir, au moment du partage, Baptiste F… un des fils fit observer à ses beaux-frères qu’il devait « percevoir dans le partage des grains le quart en sus » . Ses deux beaux-frères lui font observer qu'il n'a pas grand-chose à réclamer. La discussion en resta là.

Alors que la famille est réunie pour souper, Baptiste entre dans la pièce fusil en joue et fait feu …

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mardi 9 février 2021

UNE INCONNUE DÉCOUVERTE ETRANGLÉE - LE CRIME DU PUY-DE-DÔME (1855)



DANS LA SĖRIE « CRIMES & FOLIES MEURTRIÈRES EN AUVERGNE »


Ce crime fit, en son temps, à Clermont et dans les environs immédiats de la ville, un bruit énorme ; il en fit d’autant plus qu’il fut, d’abord, environné de mystère et qu’il avait été perpétré presqu’au sommet du géant auvergnat. Il sortait aussi de la banalité, mais n’était en somme qu’un de ces crimes qualifiés à juste titre de crapuleux. …

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UN CRIME JUGÉ DIX ANS PLUS TARD - LE PARRICIDE DE DOMEYRAT (1852)



DANS LA SĖRIE « ACTUALITÉ JUDICIAIRE DE LA FIN DU 19e SIÈCLE – REVUE DE PRESSE »
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Père de deux garçons devenu veuf, Jean T… avait convolé en secondes noces avec Marie G… De cette union naquirent deux filles.
Les deux fils entretenaient des animosités à l’égard de leur père auquel ils reprochaient de favoriser pécuniairement les filles du deuxième mariage.
De querelles en querelles, de ressentiments en ressentiments, le fils Pierre finit par abattre son père. Nous sommes en 1852. Pierre prit la fuite, il se munit de faux papiers pour éviter d’être jeté en prison pour vagabondage. On le trouve dans le département de la Sarthe, à Genève … et jusqu’à Marseille où il sollicite un inconnu pour trouver un logement.
Mais l’inconnu n’est autre qu’un commissaire de police … Retour en Haute-Loire pour être traduit devant la Cour d’assises dix ans plus tard …

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mardi 12 janvier 2021

LE VOYAGEUR NOCTURNE PORTAIT UNE SACOCHE BIEN REMPLIE - LE CRIME DE TEILHÈDE (1873)



DANS LA SĖRIE « CRIMES & FOLIES MEURTRIÈRES EN AUVERGNE »


Ce marchand de bestiaux que l’on appelait avec convivialité « Père Courson » était unanimement connu dans toutes les foires qui pouvaient se tenir dans les secteurs de Theilhède et d’Aigueperse. Il était donc tout naturel de le rencontrer à la foire de Combronde .
L’homme doué en affaires était apprécié de tous. Il ne se déplaçait jamais sans sa sacoche qu’il portait en bandoulière. A priori, il semblait que les affaires de cette journée avaient été florissantes.

Le « Père Courson » répondait à l’invitation de la famille Batteux pour prendre le repas du soir avec elle. Il paraissait soucieux au point que ses hôtes l’invitèrent à passer la nuit chez eux.
Il était 9 heures du soir et notre homme était attendu à Theilhède une heure et demie plus tard.
Pas question de traîner… Le voyageur nocturne prenait la route .

Tapis derrière un buisson, l’homme qui l’avait repéré lors de ses divers négoces, se préparait à l’abattre pour le dépouiller de sa sacoche …

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LEMPDES SUR ALLAGNON - AGRESSION CRIMINELLE AU ROND POINT DU CANTAL (1895)



DANS LA SĖRIE « ACTUALITÉ JUDICIAIRE DE LA FIN DU 19e SIÈCLE – REVUE DE PRESSE »
EN BREF


Le 26 mai 1895 se tient la fête foraine de Lempdes . Pierre V… ouvrier cordonnier à Issoire revenait de Saint-Géron où il avait passé quelques jours.

Il fait halte dans la cité de Saint Géraud avec la ferme intention de passer du bon temps avec deux amis. Au Café Girard, il lie conversation avec celle que l’on appelle « Rigolotte » qui lui propose de gagner des paquets de biscuits en jouant sur « un tournant parisien ». Mais la femme est une aguicheuse et l’on prétend qu’elle se livre au plus vieux métier du monde.
Dans la pénombre, le couple se retrouve … mais les échanges s’enveniment très vite. La « Rigolotte » sort un sifflet et voilà que rapplique le mari caché dans une rue voisine.
Dans la bousculade qui s’en suit Pierre V… reçoit un coup de couteau, il se réfugie dans un café laissant derrière lui une large trainée de sang ….

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