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Dans une France où la peine de mort est un châtiment incontestable, entre 1930 à 1932, le journal « Le Moniteur du Puy-de-Dôme » a proposé à ses lecteurs une chronique intitulée « Les Causes célèbres d’Auvergne » relatant les crimes les plus immondes et les plus odieux commis en Auvergne tout au long du 19e siècle et au début du 20e ...
Au-delà de ces affaires , une revue de presse de la fin du 19e siècle apporte un regard sur la vie judiciaire de cette période…
Raymond Caremier
dimanche 8 décembre 2019
LA PORTE ĖTAIT FERMĖE DE L’INTĖRIEUR … UNE VIEILLE DAME ĖGORGĖE À USSON (1893)
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D’UNE BANALE ALTERCATION … À LA MORT D’UN HOMME (ISSOIRE – 1892)
EN BREF
Dans un café d’Issoire, on s’invective, on se prend au collet … Un couteau est tiré de la poche et un homme s’écroule … La victime est transportée à l’hôpital, trop tard… Il succombe ses blessures …
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samedi 9 novembre 2019
LIAISONS DANGEREUSES … LE CADAVRE DU BOIS DE LA PRADAT (1801)
La décision fut prise d’éliminer le jeune présomptueux. Le crime aurait été parfait si la malle maudite qui transportait le cadavre du séducteur n’avait pas ruisselé d’un filet du sang….
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ASSOMMĖ, DĖPOUILLĖ ET JETĖ DANS LA RIVIÈRE – LE CRIME DU BABORY DE BLESLE (1857)
EN BREF
Venu pour affaires, notre marchand de bestiaux avait omis d’être plus discret lors de ses diverses transactions. Ces échanges avaient attiré l’attention d’un quidam qui s’empressa de faire « ami-ami » avec sa future victime. De libations en libations, les deux hommes se retrouvèrent en tête à tête sur le pont du Babory …
« Laisse-moi la vie, je te donnerais tout l’argent que je possède. » assura le marchand de bestiaux à son compagnon d’un jour … Il n’en fut point « Il faut que tu y passes » rétorqua l’assassin
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jeudi 10 octobre 2019
LE BANDIT PORTAIT UN FOULARD À CARREAUX BLANCS ET NOIRS - LE TORTIONNAIRE DE SARCENAT (1808)
Maigre indice s’il en faut … mais un habile policier de Clermont-Ferrand exploita ce modeste et précieux renseignement pour mettre la main sur l’auteur des faits …
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BOUDES - UN ALIĖNĖ EN LIBERTĖ … ET QUATRE COUPS DE FEU TIRĖS SUR SA COMPAGNE (1891)
EN BREF
Edouard et sa compagne Antoinette avaient, depuis quelques temps, élu domicile à Boudes (Puy-de-Dôme). La présence de couple qui n’avait pas convolé avait suscité bavardages et commérages d’ordinaire sur leur situation maritale. Si ce genre de commentaires allaient bon train, pas une personne n’avait décelé l’état mental très inquiétant d’Edouard .
Lorsque le malheur fut arrivé, l’instruction judiciaire suivit son cours comme si l’auteur des faits avaient tous ses esprits. C’est au cours de la session d’assises que les magistrats découvrirent qu’ils avaient à faire à un personnage paranoïaque …
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mercredi 11 septembre 2019
L’ARISTOCRATE PENSAIT TROUVER REFUGE EN AUVERGNE… LE DRAME DE PARENTIGNAT (1793 )
Le comte X…, un sexagénaire, et son petit-fils âgé de quinze ans ont réussi à échapper à toutes les recherches. Ils ont trouvé refuge chez un tripier de la rue Aubry-le-Boucher, un farouche révolutionnaire, mais qui a été jadis obligé par l’aristocrate fugitif et qui paie ainsi, en le cachant chez lui, sa dette de reconnaissance.
Le comte espère trouver la quiétude en Auvergne et confie son neveu aux bons soins du tripier.
Mais l’aristocrate ne donne aucun signe de vie. Le petit-fils quitte la capitale quelques années plus tard et prend la route de Parentignat, la destination première du grand père. Sur place, aucune trace de l’aïeul ….
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IL FRACASSE LE CRANE DE L’AMANT DE SA FEMME – ANZAT-LE-LUGUET (1895)
EN BREF
Au cours de l’audience de la Cour d’Assises de Riom qui ne dure qu’une demi-journée, la femme volage déclare : « Oui, c’est moi. Je suis une mauvaise femme, j’ai tous les torts. Acquittez mon mari, condamnez-moi. Mon mari est le meilleur des hommes. »
Mais quel drame a conduit cette femme devant cette juridiction ? Que s’est-il passé à Anzat-le-Luguet en cette fin d’octobre 1895 ?. Les deux amants ont été surpris en délit d’adultère par le mari. Fou furieux l’époux trompé fracasse le crane de son rival ….
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mercredi 19 juin 2019
TROIS CADAVRES DONT LES TÊTES ĖTAIENT AFFREUSEMENT BROYĖES… LA TUERIE DE COURPIÈRE (1801)
Un négociant de la localité prend alors la décision de se rendre chez les époux V….. En poussant la porte entrebâillée de la maisonnée, il découvre trois cadavres dont les têtes sont affreusement broyées…
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L’ASSASSINAT DE JEAN MOUTTE COQUETIER ET MARCHAND DE BEURRE EN GROS À PAULHAGUET (1883)
EN BREF
« Voisins, … prés… voisins.. » c’est en ces mots qu’avant son dernier soupir, Jean Moutte désignaient ses assassins.
Le 25 novembre 1883, très tôt le matin, Jean Moutte se rendait au marché de Lavoûte-Chilhac pour sa collecte hebdomadaire d’œufs . Muni habituellement d’importantes sommes d’argent pour assurer son commerce, il ne prenait pas la précaution d’avoir une arme sur lui et aimait à dire qu’il n’avait pas d’ennemis. Deux heures après son départ de Paulhaguet, l’homme est découvert baignant dans son sang. Le caisson contenant l’argent a disparu …. L’enquête est longue et minutieuse . En mars 1884, deux suspects sont arrêtés. Une reconstitution se déroule le 10 avril. Les auteurs présumés sont extraits de leur prison de Brioude pour être conduits par le train à Paulhaguet. Aux abords de la gare et du passage à niveau, la foule gronde et scande « A mort les assassins ! » ….
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samedi 11 mai 2019
LE BOUQUET D’ĖGLANTINES … LE COUTEAU DU FIANCĖ PRÈS DU CORPS …LE FIL ROUGE D’UNE ĖPAULETTE …LA MORT DE MIETTE (1821)
Comme d’habitude, pour ne pas éveiller les soupçons, Jean quittait en premier le lieu de leur rendez-vous galant.
Les gardes-chasse du château qui se rendaient sur la piste d’éventuels braconniers, virent Jean sortir des bois. Quelques instants plus tard, ils découvraient le corps mutilé de Miette.
L’arme du crime , qui s’avéra être le couteau de Jean, se trouvait près du cadavre. Malgré ses dénégations, Jean devint le premier suspect et fut arrêté.
Le médecin légiste, mandé par le parquet, observa que sous un des ongles de la victime se trouvait un fil rouge ….
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BRIOUDE - ENTRE AMANTS ET À COUPS DE REVOLVER (1877)
EN BREF
A Brioude, Antoine, fils de bonne famille, avait pris pour maîtresse une plantureuse femme surnommée « Marie sans souliers ». Marie était mariée et son époux, peu jaloux, avait conclu avec Antoine, un curieux arrangement. Avec l’accord de l’intéressée, une sorte de « location longue durée » fut menée à bien entre les deux hommes pour la coquette somme de 500 francs de l’époque ; une véritable fortune !
La relation, malgré quelques heurts dura huit mois, jusqu’au jour où les caresses se transformèrent en coups de poings ….
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jeudi 18 avril 2019
L’ARGENT BRÛLE LES DOIGTS DE L’ASSASSIN – LE NOYĖ DE LA DUROLLE (1804)
Au matin du 7 juillet 1804, on retrouve le corps du père B… dans le lit de la Durolle . Le corps présente des traces de strangulation.
Le couple C… est tout de suite suspecté …
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LA SOUPE DESTINĖE À LA BELLE MÈRE AVAIT UNE DRÔLE DE COULEUR… (1854)
EN BREF
Dans le canton d’Arlanc, la belle-mère et sa belle-fille Marguerite vivaient sous le même toit. Elles se détestaient mutuellement au point que Marguerite lui concocte un bouillon de soupe dont la couleur était verte …
Epilogue de cette tentative d’empoisonnement qui se termine devant les Assises du Puy-de-Dôme ….
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lundi 11 mars 2019
LE PYROMANE SE DĖGUISAIT EN FEMME…
Depuis le nouvel an, des incendies se déclaraient un peu partout : à Auzat, à Ayssart, aux Claux, à La Charbonnière, à Mozeiriat, à Sarcenat, à La Guièze, à Bagnols, à Chatusclat, à Autesserre, aux Quatre-Vents.
Ces incendies, sans qu’il fut possible d’en douter, étaient dus à la malveillance. Une main criminelle les allumait, causant la perte de maisons d ’habitation, de granges, de hangars, d’étables et de nombreux animaux.
Les paysans faisaient cependant bonne garde. Ils veillaient souvent, fusils en main, prêts à fusiller sans pitié le misérable qui leur causait d’irréparables pertes. C’était en vain.
Rien, absolument rien, ne venait les mettre sur la trace de de l’incendiaire….
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ON ASSASSINE EN PRISON … DOUBLE MEURTRE À LA CENTRALE DE RIOM
EN BREF
Le 1er mars 1866 , vers cinq heures du soir, au moment où les ouvriers détenus reprenaient leur travail dans l’atelier des cordonniers, composé de 75 hommes, l’un d’eux, le nommé M…, se mit à dire; « Si tous vous étiez comme moi, personne ne travaillerait. »
Ces paroles avaient pour motif le mécontentement de plusieurs ouvriers auxquels des souliers avaient été refusés dans la journée par l’entrepreneur pour mauvaise confection. Plusieurs détenus se disposaient à suivre ce mauvais conseil, mais sur les observations du premier gardien l’ordre se rétablit promptement, et M… fut conduit en cellule sans résistance.
Une heure après, les récriminations recommencèrent. Le premier gardien Lauriat fut de nouveau prévenu, et au moment où il intervenait pour faire des observations aux détenus l’un d’eux, le nommé Granet, qui était resté jusque-là étranger à la discussion, s’est précipité sur ce préposé et lui a porté un coup de tranchet dans le côté gauche….
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lundi 11 février 2019
LE PENDU D’AIGUEPERSE (1807)
Elle voulut transformer son crime en suicide pour échapper à la justice. Hélas, elle n’excellait certainement pas dans cet exercice, et encore moins dans le rôle de la veuve éplorée. A l’issue d’une rapide enquête, elle fut vite confondue …
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L’EMPOISONNEMENT D’ UN NOUVEAU-NĖ
EN BREF
Au mois d’octobre 1898, L… quitte sa famille du village de Lavergne situé sur la commune de Chanterelle dans le Cantal. A la morte saison, L… exerce les métiers d’aiguiseur et de rémouleur. Ainsi, il part pour plusieurs mois et va de village en village pour apporter quelques subsides supplémentaires à sa femme et ses deux enfants.
Au mois d’avril de l’année suivante, il apprend que son épouse l’a trompé et qu’elle est enceinte des œuvres d’un certain G…. N’acceptant pas cette paternité, le mari enjoint la femme de prendre la porte.
En plein désarroi, elle se réfugie chez ses parents qui habite le lieu-dit de La Cabane sur la commune d’Egliseneuve-d’Entraigues (Puy-de-Dôme). L’enfant nait le 2 octobre 1899. Trois jours plus tard, la mère décide de faire disparaitre l’enfant intrus ….
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samedi 5 janvier 2019
IL MANQUAIT TROIS CLOUS À LA CHAUSSURE GAUCHE DE L’ASSASSIN
Saisi par le froid, il franchit la porte de l’auberge du col de La Moréno pour prendre quelques forces . Profitant d’une accalmie, il décidait de reprendre sa route tandis que les clients de l’auberge rentraient chez eux, non loin de là, à Laschamps.
Un coup de feu claqua, tous s’arrêtèrent pensant qu’il s’agissait de l’œuvre d’un braconnier à l’affut. Mais à l’intersection du chemin de Laschamps , ils trouvèrent le corps du colporteur allongé dans la neige dépouillé de tous ses biens.
Un des témoins s’empressait de donner l’alerte et recommandait aux autres de ne pas dégrader la scène du crime. Le Parquet et la gendarmerie prévenus examinaient avec minutie les traces de pas dans la neige.
Particularité, il manquaient trois clous sur un des souliers de l’assassin…. Il ne restait plus qu’à reconstituer le puzzle pour remonter jusqu’à l’auteur du crime…
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AULNAT - L’ASSASSINAT D’UNE MÈRE PAR SON FILS (1892)
EN BREF
Le 28 mars 1892, un drame s’est déroulé aux portes de Clermont-Ferrand, un crime affreux dans une famille du bourg d’Aulnat , et encore plus épouvantable puisqu’il s’agissait de l’assassinat d’une mère par son fils de 18 ans !
Le père de famille Antoine L… est un solide gaillard de 49 ans, bâti en hercule, bon travailleur, discret avec la réputation d’un honnête travailleur. A contrario, la mère était connue pour son intempérance, mal tenue, souvent ivre au point qu’elle faisait la risée de ses voisins.
Le fils prénommé également Antoine venait d’avoir 18 ans, assez joli garçon et d’excellente réputation comme son père.
Une dispute l’origine du drame … le fils a pointé son arme sur la tête de sa mère et a fait feu …
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