EN BREF
Dans le petit village de Perpezat niché au cœur des montagnes, l’été déploie ses longues journées paisibles, rythmées par les travaux des champs et les bavardages au comptoir de l’unique auberge du coin. Pourtant, cette quiétude a été brusquement troublée par un événement aussi tragique qu’inexplicable.
La veille au soir, l’auberge était animée par les rires et les discussions, les verres s’entrechoquaient au son des paris lancés sans retenue. Parmi les clients, un garçon de ferme, le visage rougi par les vapeurs de l’alcool, lançait un défi : un bras de fer contre un autre habitué, avec pour enjeu un litre de vin. L’assemblée, mi-amusée, mi-intriguée, s’était regroupée autour de la table bancale où les deux hommes s’affrontaient. Le garçon de ferme, bien que téméraire, s’inclina devant la force de son adversaire.
L’ambiance redevint légère, jusqu’à ce que l’aubergiste réclame le paiement de la bouteille. Mais les poches du jeune homme étaient aussi vides que son verre, et ses supplications pour un crédit restèrent vaines. Expulsé de l’établissement sans ménagement, il disparut dans la nuit noire, titubant sous les moqueries de quelques clients encore attablés.
Le lendemain, le village se réveilla sous le choc : le garçon de ferme fut retrouvé sans vie, à quelques distances de l’auberge. Était-ce l’ivresse qui l’avait conduit à sa perte, ou quelque chose de plus sombre s’était-il joué cette nuit-là ? Les murmures se propagent, les regards se tournent vers l’aubergiste, vers l’adversaire du bras de fer, vers ceux qui avaient ri sans prêter attention.
Dans ce petit village d’ordinaire si tranquille, les questions demeurent. Et si cette partie de bras de fer n’était que le début d’une histoire bien plus obscure ?
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