jeudi 2 octobre 2025

MYSTÈRE AU BOIS DES BESSEYRES : UN CRIME MAQUILLÉ EN SUICIDE MEDEYROLLES (1863)



DANS LA SĖRIE « ACTUALITÉ JUDICIAIRE DE LA FIN DU 19e SIÈCLE – REVUE DE PRESSE »
EN BREF


En 1863, Jean Vialard, scieur de long, entreprend un voyage à pied de plus de 30 kilomètres pour rejoindre sa promise, Philomène Vialatte, au village de La Marcherie, commune de La Chapelle-Geneste, en Haute-Loire. Il n’y parviendra jamais.
Quelques jours plus tard, son corps est retrouvé pendu dans le bois des Besseyres, en pleine commune de Medeyrolles. Si l’on pense d’abord à un suicide, des indices troublants relevés sur les lieux éveillent les soupçons. Une enquête est ouverte, et les premières analyses déterminent que la véritable scène du crime se situerait à environ 5 kilomètres de La Marcherie, bien loin du lieu de la découverte du cadavre.
Très vite, un suspect attire l’attention : un certain Gourbeyre, homme à la réputation sulfureuse. Plusieurs témoins affirment l’avoir vu transporter un corps sur son âne. L’enquête révèle également un passé de violences, notamment des agressions sexuelles, attribuées à Gourbeyre. Il est formellement accusé d’attentats à la pudeur et de meurtre.
Mais l’affaire reste obscure : aucun lien connu n’existe entre le suspect et la victime. L’unique parole marquante de Gourbeyre reste cette phrase sibylline, prononcée peu avant les faits : « L’heure de ma vengeance approche. »
Mobile inconnu, contexte incertain, gestes inexpliqués : le mystère demeure.

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Bibliographie en fin d’article.

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